Il n’y a pas de mot assez fort pour indiquer la douleur que les parents ressentent après la mort d’un enfant. Cette épreuve les affecte au plus profond d’eux-mêmes. Après le deuil, il faudra surmonter la tristesse, le sentiment d’injustice, la culpabilité et la colère pour continuer de vivre.
Gérer la culpabilité et la colère qui pèsent au quotidien
Le décès d’un enfant est vécu comme une mutilation pour les parents. Ils ont mal comme si une partie d’eux-mêmes avait été amputée. Dans un premier temps, il y a le déni. L’esprit refuse tout simplement d’accepter la rude réalité. La douleur va au-delà d’une lancination physique. Face à ce calvaire, il est nécessaire de s’accorder du temps pour le deuil. L’erreur serait d’enfouir en soi le sentiment de culpabilité.
Il relève d’un parent de protéger sa progéniture, mais il n’a pas son mot à dire face à la mort. L’incompréhension s’accompagne également de colère. Les spécialistes indiquent qu’aucune expression de consolation ne peut réellement soigner cette plaie ouverte, surtout pour une mère. Il n’y a pas de formule ni de démarche particulière à suivre non plus. Le seul moyen de traverser cette période difficile serait de passer par toutes les étapes sans résister.
En d’autres termes, il faudra encaisser le choc et contenir la colère, puis admettre la perte. Pendant un long moment, la tristesse fait partie du quotidien. Le sentiment de manque est si puissant qu’une légère dépression s’installe. Seul le temps a le pouvoir de guérir une personne endeuillée au plus profond de son âme. Au bout d’un moment, les plaies commencent à se refermer d’elles-mêmes sans jamais complètement disparaître.
Parler pour extérioriser les sentiments de désarroi
La parole reste un moyen de surmonter la douleur. Les parents endeuillés peuvent confier leur désarroi aux proches et amis. Les collègues peuvent aussi leur tendre l’oreille. Il arrive également aux agences funèbres de prêter beaucoup d’attention aux propos de leurs clients. À l’instar de Funeraillesmmcampens, les entreprises funéraires apportent une assistance complète aux familles. Les professionnels prennent en charge l’organisation des obsèques en commençant par les formalités administratives.
La réception pendant la veillée permet également aux parents de se confier aux personnes qui leur sont chères. Les discours de différents intervenants aident à remonter la morale qui reste au plancher. Bien qu’ils soient souvent prévisibles, les mots de réconfort poussent à endurer une période particulièrement difficile. Après l’enterrement, les endeuillés doivent continuer de parler de leur peine. Il est essentiel de ne pas garder pour soi les sentiments de tristesse profonde.
Cependant, il faudrait éviter de remuer le couteau sur la plaie. C’est cette précaution qui fait que les interlocuteurs se font rares. L’entourage pense à tort qu’il faut arrêter de discuter de la perte d’un enfant au bout d’un moment. Dans la mesure du possible, il est conseillé de s’adresser à des professionnels de la psychologie. Les heures de thérapie sont parfois salutaires, surtout s’il y encore une fratrie à élever. Quelques associations proposent leur soutien de manière gratuite. Il suffit de se rendre à des séances où d’autres parents endeuillés prennent la parole à tour de rôle.