Le syndrome de Stockholm se manifeste par le fait que la victime potentielle ressent tout d’abord un sentiment de peur et de haine contre son bourreau. Ensuite, elle commence à sympathiser avec lui. Que faire ?
Causes et symptômes de cette pathologie
Le syndrome de Stockholm est souvent dû à un contact étroit entre un envahisseur et sa victime durant, par exemple, le moment de l’otage. Ils se réunissent et à ce moment-là, ils ont l’occasion et le temps de communiquer « du cœur ». Dans cette circonstance, l’otage entre dans la situation de son envahisseur. Il apprend les problèmes, les rêves et les désirs de ce dernier. À noter que pendant une prise en otage, le criminel se plaint souvent de l’injustice de la vie, du pouvoir, de sa malchance…
Par la suite, la victime peut cesser de vouloir sa libération et apporte son aide à l’envahisseur. Elle peut, entre autres, commencer à interpréter toutes les actions de son agresseur du bon côté. Ensuite, elle ressent de la compréhension, de l’affection et montre de la sympathie. Ces sentiments remplaceront inconsciemment la peur et la colère.
Traitement du syndrome de Stockholm
Réversible, le syndrome de Stockholm peut être traité efficacement avec l’aide de la psychothérapie. La bonne humeur du patient permettra au spécialiste de développer des techniques efficaces pour surmonter les changements mentaux. Sur la toile, les victimes pourront, par exemple, chercher où consulter un psychologue à Soignies. En effet, il est à noter que le recours à la pharmacothérapie n’est pas approprié, car peu de victimes ont l’impression de souffrir à cette pathologie. D’autres, à cause de leur intérêt personnel, ne souhaitent pas continuer le traitement.
Le psychologue utilise des stratégies comportementales et cognitives pour aider son patient. Il vise à détecter et à évaluer, à l’aide de plusieurs options, les idées fausses, les inférences et les spéculations trompeuses. Durant le traitement, la victime suit les pensées du psychologue automatiquement, trace la relation entre les pensées et les comportements, effectue une analyse des faits… Toutefois, il est à noter qu’une aide d’urgence n’est possible dans cette maladie.
Prévenir la pathologie
Effectivement, il est possible de prévenir le syndrome de Stockholm durant le processus de négociation pendant la prise d’otages. À savoir que pendant cette action, le médiateur pousse l’agresseur et la victime à une sympathie mutuelle. Même si ce syndrome augmente significativement la survie des otages, il est à éviter impérativement. Après la libération des victimes qui ont survécus en toute sécurité, il est tout de suite recommandé de recourir à des consultations répétées chez un psychologue. À noter qu’après les faits, la difficulté du traitement c’est que les anomalies mentales citées ci-dessus sont extrêmement inconscientes.
Généralement, les victimes ne chercheront pas à comprendre les véritables causes de leur comportement, car ceux-ci sont manifestés involontairement suivant un algorithme d’actions construit instinctivement face au danger. En effet, son désir naturel de se sentir en sécurité et d’être protégée pousse la victime à remplir toutes les conditions qui mènent au syndrome de Stockholm.